Oppenheimer, la bombe atomique et la littérature : plongée dans l'œuvre de Virginie Ollagnier

"Un monde en transition", c'est un peu le monde que décrit Virginie Ollagnier dans son dernier roman, Ils ont tué Oppenheimer (éd. Anne Carrière, 2022). Ce physicien américain est un des pères de la bombe atomique, qui, après Hiroshima et Nagasaki, fait basculer notre monde dans l'ère atomique.

Une rencontre avec Virginie Ollagnier, écrivaine et scénariste de bande dessinée.

Virginie Ollagnier, née à Lyon, est une écrivaine et scénariste de bande dessinée. Après un début de carrière en tant que formatrice en communication écrite et en ergonomie, elle écrit le scénario de la bande dessinée Kia Ora (Glénat, 3 volumes, 2007-2009), avec Olivier Jouvray, l'histoire d'une petite fille maorie devenue « monstre de foire » dans l'Europe du XXe siècle.
En 2007, elle publie son premier roman, Toutes ces vies qu'on abandonne, un récit sensible qui nous transporte à Annecy en décembre 1918 au chevet des soldats revenus de la guerre. Ce livre lui a valu un succès public et critique et a obtenu onze prix littéraires. Forte de ce premier succès, elle écrit l’année suivante L'Incertain, une passionnante fresque historique sur l’exil d’une famille russe fuyant la révolution bolchévique.
Son roman suivant, Rouge argile, paru en 2011, nous emmène dans un Maroc troublant où les blessures de l’histoire se mêlent aux secrets de famille.
En 2013, avec d’autres auteurs de bandes dessinées, elle fonde La Revue Dessinée, revue trimestrielle d'actualité en bande dessinée réalisée par des dessinateurs et des journalistes.
En 2021, avec Carole Maurel au dessin, elle publie Nellie Bly, Dans l’antre de la folie, - Prix Artemisia 2022 catégorie investigation - qui retrace le reportage le plus connu de l’une des pionnières du journalisme d’investigation.